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lundi 24 février 2014

Les clients ne sont pas suffisamment bien informés

Le Conseil fédéral a adopté en décembre 2012 une nouvelle ordonnance qui exige que le consommateur sache dès le 1er mars 2014 d'où provient une fourrure et dans quelles conditions elle a été produite. © Charles Ellena


Le client n'est pas assez bien informé lorsqu'il achète des vêtements avec de la fourrure, selon une enquête de la Protection suisse des animaux (PSN). Alors que le délai transitoire de la nouvelle ordonnance sur le commerce de la fourrure se termine le 28 février, l'association considère que les excuses ne sont plus valables.

Des membres de la Protection suisse des animaux (PSA) ont effectué 94 contrôles aléatoires dans sept villes au cours de la deuxième quinzaine du mois de janvier. Seuls 13 vêtements fournissaient les informations (nom de l'animal, origine, capturé à l'état sauvage ou issu de l'élevage) requises par la nouvelle ordonnance, selon un communiqué de la PSA publié lundi.

Lausanne est la seule ville romande dans laquelle les militants des droits des animaux ont mené l'enquête. Seuls deux commerces sur quatorze remplissaient les critères, selon l'enquête de l'association.

La PSA s'est également entretenue avec le personnel de vente. Dans 50% des cas, la réponse concernant le nom de l'espèce animale en vente a été jugée bonne. Quant à la question du mode d'obtention de la fourrure, 21% des vendeurs interrogés ont été en mesure de répondre. Les enquêteurs ont également dû composer avec des réponses insolites, à l'instar d'un commerçant tentant de leur faire croire que les coyotes vivaient en Finlande.

«La multitude d'indications incomplètes constatées ainsi que le manque de connaissances du personnel de vente sont blâmables», ont jugé les militants du droit des animaux.

«Chaque entreprise est responsable de son obligation de déclaration», a indiqué le directeur de l'association des magasins de fourrure et des pelletiers suisses (Swissfur) Thomas Aus der Au. «Depuis 1996, les membres de notre association déclarent leurs marchandises avec la précision des standards actuels», a ajouté M. Aus der Au, qui estime que les informations données seront plus précises l'hiver prochain.

Le Conseil fédéral a adopté en décembre 2012 une nouvelle ordonnance qui exige que le consommateur sache dès le 1er mars 2014 d'où provient une fourrure et dans quelles conditions elle a été produite. L'obligation de déclarer concerne les peaux d'animaux sauvages mais aussi celles de lapins.

Jusqu'à 10'000 francs d'amende

L'ordonnance est entrée en en vigueur le 1er mars 2013. Les fourrures et les produits de pelleterie qui ne remplissent pas encore les dispositions peuvent encore être cédés aux consommateurs jusqu'au 28 février 2014.

L'équivalent de deux postes à 100% serait nécessaire pour effectuer des contrôles qui permettent de vérifier si les exigences de la nouvelle ordonnance sont remplies, a expliqué lundi à l'ats une porte-parole de l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV). La demande a été formulée, mais la décision finale revient au Parlement, qui vote le budget.

Près de 690 contrôles par année seront effectués si ces postes sont créés, a poursuivi la porte-parole. Les commerçants ne respectant pas l'ordonnance risquent une amende de 10'000 francs au maximum, sans compter les frais d'inspection.

ATS